3 Octobre 2018
Comme les colombes, les araignées, les félins
Qui se choisissent par l’instinct
Notre union est le fruit du destin
Je voudrais te l’avouer ce matin de Saint-Valentin
Les dents et la langue sont appelées
Toute une vie à collaborer
Dans une complémentarité se quereller
Tel est le cas de notre foyer
Ne te leurre pas à écouter les gawallas
Dans la vie, il y a toujours les hauts et les bas
Positive l’avenir, rejette les congossas
Et faisons la paix par des mea-culpa
Écoute, à cet heureux jour
Je te déclare de nouveau mon amour
Dans un élan sans détour
Laisse-moi t’aimer pour toujours
Pour l’avenir, regardons dans la même direction
Ayons pour les choses la même vision
Dans les discussions, faisons les concessions
Pour une nouvelle vie de passion
S’il m’est permis de définir l’amour
Amour, ce sentiment flou
Qui, je pense me rend fou
Comme un vaurien, un vautour
Je te nommerai à sa place
Pour toi, de ma classe, de ma race
Je suis un malaimé
Omis de la société
Longtemps ma conscience me dicte
Ainsi que son faux jumeau, le cœur
Par des conditions strictes
Me m’ordonne de t’aimer mon âme-sœur
Par un courage candide
Ayant comme conseiller guide
Mon cœur, je t’ai sans vergogne un jour
Déclaré mon amour
Incurablement je souffre
De ton silence
Comme si je sens le soufre
D’une quelconque déviance