6 Septembre 2021
Un jour, par un beau soir
Se rendant la veille à une foire
Un homme chargea sur sa bourrique
Les marchandises de toute sa boutique
Le baudet chargé de son lourd fardeau
Se peina vraiment à marcher à un moment
Il traina sous ce poids ses pas lourdement
Au détour, à l’orée d’une forêt
L’âne ne pouvait plus faire un progrès
Il s’écroula sous son pénible poids
La fatigue le suffoqua et il succomba
Le commerçant de cette lourde perte
Se lamenta, invoqua le ciel certes
Apeuré par l’apparition inattendue de l’hyène
Qui le questionna sur son malheur et son gêne
Courage pris à deux mains, il évoqua son malheur
L’hyène, voyant son bonheur se proposa le bienfaiteur
Il convainquit le malheureux de l’aider jusqu’au marcher
S’il lui laissa la carcasse de l’âne en vue de se régaler
Proposition acceptée, aussitôt dit, aussitôt fait
La bombance terminée, l’hyène, sourit et disparait.
Le malheur de l’homme était à son comble
A ces instants, apparait le lièvre avec un air humble
Celui-ci s’informa de ce qui était arrivé
Proposa volontiers à l’homme de l’aider
Il partit sur ses pieds trouva la malhonnête
Et la circonvint si elle voulait bien venir à une fête
Le lièvre usa de cette belle fourberie
Traina l’hyène en monture au regard de sa lourderie
Chemin faisant, sans s’en rendre compte
L’hyène est ramenée à l’homme sans honte
Le lièvre remit en don Quichotte à l’homme la rêne
Et voilà que le tour est joué avec la malhonnête hyène